Les Relais

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Identification du relais Relais de 2 ancrage Un relais, basiquement c’est 2 ancrages

En salle, site école ou sportif, on ne se préoccupe pas (assez) de son relais. Ils sont (presque) toujours reliés, le plus souvent par une chaîne. Il est pourtant toujours judicieux de bien regarder la qualité des ancrages et surtout l’usure du maillon rapide dans lequel on passe notre corde, et au besoin le changer (et oui, il faut prévoir d’en avoir un ou deux sur le baudrier !). Dans des massifs comme les calanques, on a souvent en haut de voies écoles, 2 ancrages non reliés, mais avec chacun un maillon ou mousqueton. Dans ce cas on réalise sa manip de la même manière que d’habitude, mais en passant la corde dans les 2 maillons à la fois, on relie du coup avec notre propre corde les 2 points. Dans d’autres pays, il y a d’autres façons de faire, par exemple ça ne se fait pas d’utiliser les ancrages existant pour poser une moulinette : on rajoute son propre mousqueton à vis en haut de la voie pour cela, et le dernier descend en rappel, à méditer pour notre façon de consommer la grimpe…

En grandes voies c’est en général une autre affaire : il faut le confectionner et/ou le consolider soi-même. Qu’est-ce qu’un relais ? Relais de 2 ancrage On commence par mettre 2 mousquetons a vis

ce sont deux ancrages reliés ou a relier, pouvant servir à se longer et à partir desquels en sécurité on peut assurer une personne ou descendre en rappel. Il doit même pouvoir encaisser des chutes : on fera alors appel à la notion de facteur de chute et de celle de force de choc pour comprendre l’importance de sa solidité !

Il arrive que le relais soit déjà relié par une chaîne, une sangle, un anneau de cordelette ou corde. Si tout est en bon état on ne s’en préoccupera alors pas. Relais de 2 ancrage Mieux, on dédie une dégaine dotée d’un mousqueton a vis au relais, et on passe sa cordelette dedans, munie d’un noeud de chaise double Relier les points

On différencie généralement le “terrain d’aventure” de la voie “sportive” ou la solidité des points d’amarrage n’est pas la même. Il est plus simple et sûr de relier toujours les points en les triangulant, c’est à dire en répartissant la force exercée sur le relais sur deux les points d’ancrages. Relais de 2 ancrage Une fois longé, un cabestan dans le bas de la dégaine spéciale, une longe dans un des mousquetons

On garde les principes vitaux :

se longer, avec une longe molle et l'autre tendue
si besoin, trianguler
On évite les gros facteurs de choc (1 et 2) sur le relais

Les nouvelles recommandations de l’ENSA ne changent pas vraiment l’assurage du second, mais plutôt du premier de cordée Vidéo du 31 mai 2017 A noter que c’est utiliser dans beaucoup d’autres pays depuis des années Et cela ne concerne pour l’instant pas le terrain d’aventure , sauf le fait d’utiliser une corde dynamique pour la confection du relais. Nouvelles recommandations, à condition d’avoir 1 point du relais béton

Relier le relais en corde dynamique et non plus en sangle, et surtout pas en dyneema, ça pête en facteur 1
Assurer le premier de cordée sur le relais
Avec la cordelette on fait un noeud de chaise double

Triangulation

La technique la plus simple est de passer deux mousquetons dans chaque point ( que ce soit des plaquettes, broches ou pitons), puis de les relier à l’aide d’une corde dynamique.

Sur cette corde, il convient de faire une vrille ou un noeud (de huit en double) pour pouvoir y clipper un mousqueton. Ce sera sur ce mousqueton qu’on assurera le second, puis le leader en l’utilisant alors comme point de renvoi ! Relais de 2 ancrage Triangulation du relais avec un twist, qu’on peut avantageusement remplacer par un noeud, dans ce cas ou on triangule, on installe un mousqueton primaire sur la triangulation.

L’angle constitué par la sangle doit être inférieur à 90°, autrement la force qui s’applique sur chaque point devient supérieure ou égale à la force totale et la triangulation inutile et même néfaste.

Les relais sont essentiels lorsque l’on pratique les grandes voies et la montagne, il y a beaucoup de cas particuliers à prendre en compte et ceci n’est qu’une introduction. Assurer le premier de cordée Traditionnel

Depuis son pontet, comme on ferait en voie école Relais de 2 ancrage Assurage du premier de cordée depuis son pontet avec point de renvoie sur le relais Avantages :

Comme d'habitude
On peut utiliser le point de renvoie du relais pour ne pas être tiré vers le bas en cas de chute avant le premier point
Si on a de la place (une vire), on peut dynamiser efficacement

Inconvenients

On peut se faire écraser sur le relais (grosse chute ou gros poids), avec un risque non nul de lacher la corde
Les mesures montrent que ça n'est pas très dynamique

Sur le relais

On place cette fois ci l’appareil directement sur le relais, comme si c’était son pontet. Ici l’assurage est dans le noeud de chaise, il n’y aura pas de mousquetons qui se retourne en travaillant mal, avec un port à faux. Et il y aura un léger effet dynamique lors du retournement du noeud vers le haut Relais de 2 ancrage Danger sur la chute avant le premier point Avantages :

On ne peut pas se faire écraser sur le relais, et donc peu de risque de lacher la corde
Les mesures montrent que ç'est plus dynamique

Inconvenients

Pas comme d'habitude
On ne peut pas utiliser le point de renvoie du relais, et donc si chute avant le premier point on aura du mal a enrayer la chute car l'appareil sera vers le bas sans frein

Relais de 2 ancrage OK c’est mieux

Pour pallier à l’inconvénient majeur, il faut assurer jusqu’au premier point avec un demi-cab sur le relais ou au pontet, et changer ensuite pour le frein (qui sera déjà en place) au relais. De cette manière on garde un freinage efficace. Mais dans tout les cas, gare à la chute avant le premier point !